lundi 30 mars 2009

La Ouatte.

Quand j'te vois, j'ai le coeur tout léger, le cerveau aussi ! C'est un peu comme quand je fume, mais en mieux et ça me coûte rien. Être plus quétaine que j'le suis, j'pourrais dire que t'es ma drogue. Ça serait pas totalement vrai, parce que c'est pas mauvais, en tout cas, je crois, pas encore. Un jour, peut-être me réveillerais-je à tes côtés ? Ça serait tellement beau, tellement bien, tellement simple et doux. Parce c'est comme ça que j'envisage la vie avec toi, simple et douce, comme de la ouatte. Mais pour pas qu'on se perde à trop s'aimer, faudrait se rappeller que la ouatte peut nous réserver des arrières-sensations, t'sais, la p'tite sensation pas plaisante qui donne des frissons? J'veux pas la vivre avec toi, mais sans la vivre, faut au moins savoir qu'elle existe pour pouvoir l'éviter.

M'ouais, quand j'te vois, j'ai le coeur et le cerveau léger comme un sac de ouattes, mais ma raison m'rappelle la vérité sèchement, comme la p'tite sensation pas l'fun quand tu serres une ouatte dans ta main...

[Bon, ouin. C'est pas awesome, mais on dirait que ça m'a fait du bien d'écrire ça]

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